Avec sa bouche pulpeuse et son tempérament de feu, Megan Fox est devenu un sex-symbol en trouvant sa place dans les explosions de Transformers (2007). Cinq ans plus tard, elle s’est attirée les foudres de Steven Spielberg après avoir qualifié Michael Bay de dictateur, s’est mariée avec Brian Austin Green de douze ans son aîné, a révélé sa bisexualité passive et se prépare à revenir en force dans trois comédies décalées – et avec le sourire.

Interviewée par NextMovie lors du festival de Toronto, elle expliquait : “J’aimerais pouvoir dire que je manigance pour y arriver mais c’est faux. Les choses arrivent, les rencontres surviennent et il y a des personnes que j’admire”. Le revirement vers la comédie ressemble davantage à une aubaine qu’à un plan de carrière, mais la comédienne en est la première heureuse : “Je trouve que la comédie est une expérience vraiment plus facile que le drame, le thriller ou le film d’action. Et on rentre chez soi sans être complètement fatigué, pleine de bleus, en sang et effrayée. On rentre, on s’endort et on se réveille content d’aller travailler un autre jour parce que tout le monde est heureux”.

Pourtant, Megan Fox ne choisit pas n’importe quelles comédies. Si son rôle dans This is 40 de Judd Apatow est encore mystérieux, celui qu’elle interprète dans The Dictator de Sacha Baron Cohen fait saliver d’avance : appelée “Megan”, elle couche avec le dictateur avant de se plaindre du petit rubis qu’elle reçoit en compensation. Une apparition savoureuse et joliment décalée, venue à point nommé pour asseoir sa réputation de garce pleine d’autodérision.

Venue parler de Friends With Kids, une comédie générationnelle sur trois couples d’amis trentenaires, Megan Fox s’est pourtant montrée sous un jour nouveau, loin de la diva hollywoodienne redoutée. Interrogée sur sa ressemblance avec son personnage de jeune femme éprise de liberté, elle explique : “Je pense qu’il y a eu un moment dans ma vie où je pouvais ne penser qu’à moi. (…) Mais j’ai commencé à sortir avec Brian quand j’avais 18 ans, et il avait déjà un fils de 2 ans, alors je n’ai pas vécu cette période (…) Mais j’adore les enfants, j’ai toujours été une mini-maman”.
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